Amos Gitaï, né à Haïfa en Israël, est un cinéaste israélien. Il réside aujourd'hui à Haïfa et à Paris, mais travaille dans le monde entier.
Ses œuvres ont été présenté dans plusieurs rétrospectives au Centre Pompidou à Paris, au Museum of Modern Art (MoMA) de New York, au Lincoln Center de New York et au British Film Institute de Londres. À ce jour, Amos Gitai a créé plus de 90 œuvres d'art en 40 ans. Ses films ont été présentés au Festival du film de Cannes pour la Palme d'Or ainsi qu'au Festival international du film de Venise pour le Lion d'or.
Il a travaillé avec Natalie Portman, Hana Laszlo, Yael Abecassis, Rosamund Pike, Jeanne Moreau, Juliette Binoche, Samuel Fuller, Hanna Schygulla, Annie Lennox, Barbara Hendricks, Léa Seydoux, Valeria Bruni Tedeschi, Mathieu Amalric, Henri Alekan, Renato Berta, Nurith Aviv, Éric Gautier et bien d'autres.
Il a reçu plusieurs prix prestigieux, tels que le prix Roberto Rossellini (2005), le prix Léopard d'honneur au Festival international du film de Locarno (2008), le prix Robert Bresson (2013), le prix Paradjanov (2014) et la Légion d'honneur (2017). En 2018, Amos Gitai a été élu professeur à la chaire de création artistique du Collège de France, avec une série de 12 cours sur le cinéma. En 2019 il reçoit la Grande Ufficiale dell'Ordine della Stella Italia.
Le parcours d'Amos Gitaï éclaire son œuvre. D'abord, il est l'héritier du sionisme des origines et de l’intelligentsia mitteleuropéenne, toile de fond marquée par les idées socialistes des pionniers de l’État juif et par la quête savante et esthétique (son père est un architecte ayant fui l'Allemagne nazie en 1933 et sa mère est une intellectuelle dont les ancêtres originaires de Russie ont émigré en Palestine au début du XXe siècle2). Ensuite, il fait partie de la première génération des enfants d’après la fondation de l’État d’Israël, confrontée à deux guerres, celle des Six Jours () et celle de Kippour () et à la montée en puissance du nationalisme palestinien anti-israélien. Gitaï fait aussi partie de la génération formée par les grands mouvements de la jeunesse contestataire des années 1960 : étudiant sur ce haut lieu de la contre-culture que fut le campus de Berkeley en Californie à la fin des années 1970, adolescent engagé et critique contre la politique de son pays, jeune soldat envoyé sur le théâtre des opérations dans le Golan en 1973, Amos Gitaï aura vécu personnellement ces expériences décisives. il faut ajouter aussi sa formation et sa vocation première d’architecte, dont les traces ne cesseront de se retrouver dans ses films.
Son premier film House (1980) est un documentaire qui est consacré à la reconstruction d'une maison. Le film parvient, sur le lieu unique d’un chantier dans une petite rue de Jérusalem, à mettre au jour avec vigueur et sensibilité un très grand nombre de ce qui fait vivre, rêver et souffrir Israéliens et Palestiniens.
Le critique de cinéma Serge Daney écrit :
« Gitaï veut que cette maison devienne à la fois quelque chose de très symbolique et de très concret, qu’elle devienne un personnage de cinéma. Il arrive l’une des plus belles choses qu’une caméra puisse enregistrer en direct : des gens qui regardent la même chose et qui voient des choses différentes. Et que cette vision émeut. Dans la maison à moitié éboulée, des hallucinations vraies prennent corps. L’idée du film est simple et le film a la force de cette idée. Ni plus ni moins. »
— Serge Daney, Libération, 1er mars 1982
'House' est un tournant dans l’histoire de Gitaï. Le film est aussitôt interdit en Israël, ce qui fonde la relation conflictuelle du cinéaste avec les autorités de son pays. C’est pour faire exister ce film malgré la censure et pour poursuivre dans cette voie qu’il venait de commencer, qu’il dit à ce moment : « J’ai décidé de devenir cinéaste »3. Cette relation sera bientôt envenimée par la controverse suscitée par son film Journal de campagne, réalisé avant et pendant l’invasion du Liban en 1982, et se traduisant par un long exil en France (1983-1993).
À ces éléments biographiques (les origines familiales, la génération à laquelle il appartient, les études d’architecture, la réalisation de House et ses effets), il faut ajouter l’expérience vécue durant la guerre de Kippour, dans laquelle il frôle la mort à l'âge de 23 ans, expérience qui influencera toute son œuvre à venir. L’événement lui-même est au centre d’une série de courts métrages expérimentaux et de documentaires, avant de réaliser la grande forme du film Kippour qui, en 2000, consacre définitivement sa stature après son accueil positif au Festival de Cannes. L’évocation de cette expérience intime et commune servie par un sens plastique impressionnant est exemplaire de l’art d’Amos Gitaï. Le film marque aussi le début de la collaboration, ininterrompue depuis, du cinéaste avec la scénariste Marie-José Sanselme.
House est encore exemplaire en ce que le film est le point de départ d’un schéma qui lui deviendra habituel, celui de la conception d’ensemble de réalisations en trilogies poursuivant et reformulant les mêmes recherches et interrogations. House (1980), Une maison à Jérusalem (1998) et News from Home, News from House (2006) constituent les trois volets de cette trilogie documentaire, genre dont relèvent aussi les trois Wadi (1981, 1991, 2001), la trilogie sur les pratiques politico-militaires israéliennes (Journal de campagne, 1982 ; Donnons une chance à la paix, 1994 ; L’Arène du meurtre, 1996), celle sur les procédures du capitalisme mondial (Ananas, 1984 ; Bangkok-Bahreïn/Travail à vendre, 1984 ; Orange, 1998) ou celle sur les résurgences de l’extrême-droite européenne (Dans la vallée de la Wupper, 1993 ; Au nom du Duce/Naples-Rome, 1994 ; Queen Mary ‘87, 1995). Mais aussi les trilogies de fiction, trilogie de l’exil (Esther, 1985 ; Berlin-Jérusalem, 1989 ; Golem, l’esprit de l’exil, 1991), trilogie des villes (Devarim, 1995 ; Yom Yom, 1998 ; Kadosh, 1999), trilogie des événements historiques décisifs pour Israël (Kippour, 2000 ; Eden, 2001 ; Kedma, 2002), trilogie des frontières (Terre promise, 2004 ; Free Zone, 2005 ; Désengagement, 20074.
Il consacre ensuite un diptyque à ses parents : Carmel (2009) est une réflexion intime sur la guerre à partir de la correspondance de sa mère Efratia (Gallimard, 2010). Lullaby to my Father (2012) retrace le parcours de son père Munio Gitai Weinraub depuis son enfance en Silésie, ses études au Bauhaus auprès de Mies van der Rohe et de Hannes Meyer au moment de la montée en puissance et de la conquête du pouvoir par les Nazis.
« Cela tient du puzzle, et plus encore du kaléidoscope, les voix se mêlent, et les visages, Jeanne Moreau, Hanna Schygulla, photos abîmées, souvenirs, vestiges, la quête est toute personnelle, c’est ainsi précisément qu’elle devient universelle, associant relation à sa terre et à l’histoire de celle-ci (le parcours de la famille Gitaï est indissociable de la fondation de l’État d’Israël), enracinement et vagabondage, attirance et répulsion. »
— Pascal Mérigeau, CinéObs, 17 janvier 2013
Cette énumération n’est pas exhaustive : l’œuvre d'Amos Gitaï s’appuie aussi sur des réalisations plus brèves, esquisses et carnets de notes filmés. Elle peut aussi procéder par reconfigurations : avant de devenir le troisième volet de la trilogie de l’exil, Golem, l'esprit de l'exil a d’abord été une composante de la trilogie du Golem, avec Naissance d’un Golem : carnet de notes (1990) et Le Jardin pétrifié (1993). Mais de manière générale, ce parcours traduit à la fois l’importance du sens de la construction, des structures dramatiques, thématiques et formelles, et la constance dans les interrogations. Il arrive ainsi que dix ans séparent deux volets d’une trilogie.
Il faut y ajouter une recherche inlassable sur les moyens esthétiques, qui s’ancre dans les usages expérimentaux de la caméra dès l’adolescence, et passe par la stylisation affirmée des premières fictions sous l’influence revendiquée de Bertolt Brecht et de l’expressionnisme, comme par la recherche de dispositifs de filmage adaptés à des projets particuliers. Une des figures de style les plus volontiers employées par Amos Gitaï est le plan séquence, la durée longue de l’enregistrement servant à de multiples usages jamais limités à la séduction visuelle, mais toujours à la recherche d’effets de sens. Artiste engagé, Gitaï est aussi l'inventeur de structures dramatiques inattendues, exemplairement le dédoublement asymétrique de Berlin-Jérusalem, les blocs spatiaux d’Alila ou temporels de Plus tard tu comprendras (2008), la fluidité déstabilisante de Terre promise, les surimpressions critiques de L’Arène du meurtre et de Free Zone, jusqu’au récit brusquement cassé en deux de Désengagement (2007) ou le plan séquence unique de 81 minutes d’Ana Arabia (2013), qui décrit un moment dans la vie d’une petite communauté de marginaux juifs et arabes, à la périphérie de Jaffa5,6.
« Tourné le 6 mars, entre 16 heures et 17 h 30 : Ana Arabia, le vingt et unième long métrage de fiction d’Amos Gitaï, affiche un état civil beaucoup plus concis que les autres films. […] Le premier jour du tournage était fixé au dimanche 3 mars. Mais ce qui s’est tourné ce jour-là n’est pas du tout le film que Gitaï a finalement montré à Venise. Entre le dimanche soir et le mercredi, le personnage principal a disparu : l’actrice qui incarnait l’œuvre a quitté le plateau, et le scénario a été profondément remanié. C’est l’aboutissement d’une succession de métamorphoses qui ont façonné le film, une illustration de la méthode Gitai. […] En découvrant le film fini, fait des vestiges de celui qui faillit se faire un dimanche et des efforts de toute une équipe dans les trois jours qui ont suivi, une phrase du metteur en scène est revenue. Il parlait de la situation au Proche-Orient : “On n’a pas le choix, il faut rester optimiste malgré ce que l’on sait. Il faut injecter l’espoir dans le réel.” Un bon résumé du plan de tournage de ce plan unique. »
— Thomas Sotinel , Le Monde, 19 septembre 2013
Avec Tsili (2014), adapté d’un roman d’Aharon Appelfeld, il revient sur la Seconde Guerre mondiale et la Shoah :
« Aharon Appelfeld est un auteur que je respecte infiniment, d’abord parce qu’il n’instrumentalise pas la Shoah. Il n’utilise pas des choses extérieures à son expérience, il y a un minimalisme de son écriture que je trouve essentiel, profondément juste et émouvant. Adapter ce texte pour moi me permettait de mettre de la distance, de ne pas être illustratif. J’avais envie de faire un film de tendresse au milieu de cet enfer. C’est ce contraste-là qui m’intéressait. Appelfeld tisse ses récits avec de minuscules détails. C'est une fiction mais qui repose en partie sur son expérience autobiographique : son personnage, Tsili, réagit aux sons menaçants ou au chant des oiseaux, elle sent des odeurs, elle contemple le paysage... C'est toute cette juxtaposition de détails délicats qui fait ressentir l’environnement claustrophobique dans lequel elle vit. La forêt dans laquelle elle s’est réfugiée la protège de la cruauté et l’emprisonne à la fois. Avec Tsili je clos un cycle de quatre films très intimistes: Carmel, à partir de la correspondance de ma mère; Lullaby to my father, dédié à mon père, un architecte du Bauhaus chassé d’Europe par les nazis; Ana Arabia, qui évoque une communauté de juifs et arabes à Jaffa. Après Kadosh et Kippour, j’avais besoin d’aller vers un langage cinématographique plus radical, d’éviter les conventions du cinéma. »
— Amos Gitaï (propos recueillis par Alexandra Schwarzbrod), Libération, 12 août 2015
En 2015, son film Le Dernier Jour d'Yitzhak Rabin est présenté en compétition à la Mostra de Venise puis au Festival international du film de Toronto7. Vingt ans après l’assassinat du Premier ministre israélien par un étudiant ultraorthodoxe d’extrême droite, le à Tel-Aviv, Gitai revient sur cet événement traumatisant. Replaçant l’assassinat dans son contexte politique et sociétal, Le dernier jour d’Yitzhak Rabin mêle reconstitutions fictives et images d’archives dans ce thriller politique qui est aussi de la crise grandissante qui traverse la société israélienne contemporaine.
« Mon cher pays, que j’aime beaucoup, ne va pas très bien. Lui manque, en particulier, une figure politique qui aurait le courage, je dirais même l’optimisme, en dépit de tout ce qui se passe au Proche-Orient, d’avancer, de tendre la main, de créer un dialogue dans ce monde impossible. Cette absence d’un personnage visionnaire est dramatique. Dans ce contexte, que puis-je faire ? Je ne suis pas un homme politique. J’ai une formation d’architecte et je suis cinéaste. Alors, je me suis souvenu de ce que m’avait dit un jour Jeanne Moreau : « Tout nouveau projet est pour moi l’occasion d’apprendre certaines choses que je ne sais pas encore. » J’ai donc décidé de faire ce film. C’était l’occasion de poser une question à la société israélienne » (Le Monde, )8,9
En 2016 Gitai poursuit le travail engagé pour son film Le Dernier jour d’Yitzhak Rabin dans une installation présentée d’abord au Musée Maxxi, Rome10, sous le titre 'Chronique d'un assassinat annoncé', puis au Musée BOZAR11 de Bruxelles et à la Fondation Lambert en Avignon (printemps/été 2016)12. Céramiques, photographies, installations vidéo et documents d’archives investissent l’espace pour proposer une nouvelle lecture des événements qui menèrent à l’assassinat d’Yitzhak Rabin.
Cette dernière exposition fait écho à un spectacle théâtral donné dans la Cour d’Honneur du Palais des Papes, le , pour le Festival d’Avignon. À partir des souvenirs de Leah Rabin, l'épouse d’Yitzhak Rabin, Amos Gitai imagine une « fable » avec quatre protagonistes féminines, deux comédiennes, Hiam Abbass et Sarah Adler, et deux musiciennes, Edna Stern (piano) et Sonia Wieder-Atherton (violoncelle), quatre voix associées sur un mode récitatif, entre lamentation et berceuse, qui remontent le cours de l'Histoire.
En 2016 toujours, un ouvrage de 540 pages consacré à Amos Gitai est édité par la galerie Enrico Navarra et les éditions Sébastien Moreu. Le livre comprend plus de 250 reproductions issues de films, de repérages et de tournages, mais aussi archives familiales et créations d'Amos Gitai, ainsi des entretiens avec Hans-Ulrich Obrist, Arthur Miller, Hou Hanru, Guy Amsellem, Annette Michelson, Richard Ingersoll, Élisabeth Lebovici and Stephan Levine.
35 ans après Journal de campagne (1982), Amos Gitai retourne en Cisjordanie, avec À l'Ouest du Jourdain (2017), qui décrit les rapports entre Israéliens et Palestiniens aujourd’hui. Hommage à ceux, « civils ou militaires, connus ou anonymes, qui, en Israël, n’ont pas renoncé à la réconciliation avec les Palestiniens », le film est présenté à la Quinzaine des Réalisateurs13, au Festival de Cannes14,15.
2018 est une année d’intense activité pour le réalisateur, invité par la Mostra de Venise à présenter deux films hors compétition. Un tramway à Jérusalem (2019) est une comédie à thème qui observe avec humour des moments de la vie quotidienne dans le tramway de Jérusalem. Dans le film jouent 36 comédiens israéliens Yaël Abecassis, Hana Laszlo, la chanteuse Noa Achinoam Nini, palestiniens et européens Mathieu Amalric et Pippo Delbono. Sur cette ligne de tramway qui relie plusieurs quartiers, d'est en ouest, en enregistrant leur variété et leurs différences, cette comédie regarde avec humour des moments de la vie quotidienne de quelques passagers, de brèves rencontres qui révèlent toute une mosaïque d’êtres humains.. Ce sont ces fragments d'histoires et de mémoires qui constituent la réalité contemporaine d'Israël.
Dans Lettre à un ami de Gaza (2018) quatre acteurs, deux palestiniens et deux israéliens, évoquent les fondements de la crise des relations israélo-palestiniennes, à travers des textes de Mahmoud Darwich, Izhar Smilansky, Émile Habibi et Amira Hass. Et tout cela en hommage à la célèbre lettre écrite par Albert Camus en 1943, qui donne son titre au film. Avec Makhram et Clara Khoury, Hilla Vidor et Amos Gitai.
L’œuvre du cinéaste Amos Gitaï compte près de 90 titres, réalisés sur environ 40 ans16. Il faut y ajouter installations vidéo, mises en scène de théâtre et livres. Ses films sont de formats et de natures très variés (longs et courts métrages, fictions et documentaires, travaux expérimentaux, réalisations pour la télévision, tournés dans son pays, Israël, ou partout dans le monde). Mais à la diversité de ses œuvres répond une extrême cohérence. Au fil des années, des voyages, des combats, des exils, des rencontres, Amos Gitaï articule et ré-articule entre elles des œuvres qui, dans leur miroitement, ne cessent de se répondre, de se faire écho17. Il est désormais l’un des cinéastes les plus respectés sur la scène internationale, et ne cesse d’explorer de nouvelles voies narratives et stylistiques, toujours en relation avec la réalité contemporaine, même lorsque le récit fait détour par le passé historique ou mythologique.
En 2018, il se fait critique à l'égard du gouvernement israélien, le jugeant « très réactionnaire. Il intervient dans tous les domaines, y compris la justice, la culture et l’éducation, pour limiter la liberté d’expression et faire circuler les propos racistes »2.
Amos Gitaï jouit d'une considérable reconnaissance internationale. Quatre de ses films ont été présentés en compétition au festival de Cannes (Kadosh, Kippour, Kedma, Free Zone), cinq autres à la Mostra de Venise (Berlin-Jérusalem, Eden, Alila, Terre Promise, Ana Arabia).
Amos Gitaï met également en scène pour le théâtre, et a conçu des installations et expositions dans plusieurs musées (Kunsterke-Berlin, Biennale Evento-Bordeaux, Palais de Tokyo, Paris, Palazzo Reale, Milan, Museum of Modern Art, New York, Centre Pompidou, Cinémathèque française, musée Reina Sofia-Madrid)18,19. De nombreuses rétrospectives intégrales de son œuvre ont été montrées dans le monde. En 2018, la Philharmonie de Paris reprend le , dans une distribution en partie renouvelée Barbara Hendricks, Gavriel Lipkind, Yaël Abecassis, Edna Stern, Sarah Adler, le spectacle créé au Festival d’Avignon en 2006 : « Yitzhak Rabin, chronique d’un assassinat ».
Élu professeur à la chaire de « Création artistique » du Collège de France, Amos Gitaï donne une série de neuf leçons sur le cinéma (octobre-) suivies d'un colloque en 20.
Cinéma |
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2023 |
SHIKUN Réalisateur |
2020 |
LAILA IN HAIFA Réalisateur Lion d'or et Queer Lion / Mostra de Venise 2020 |
2019 |
SHANGAI, I LOVE YOY Réalisateur |
2018 |
UN TRAMWAY A JERUSALEM Réalisateur Mostra de Venise 2018 - Hors Compétition. Prix UNIMED |
2017 |
A LETTER TO A FRIEND IN GAZA Réalisateur Mostra de Venise 2018 - Hors Compétition |
2016 |
WEST OF THE JORDAN RIVER Réalisateur Oeil d'Or / Quinzaine des réalisateurs. Cannes 2017 |
2015 |
LE DERNIER JOUR D'YITZHAK RABIN, RÉALISATEUR Réalisateur Lion d'Or/Prix du meilleur scénario/Green Drop award/ Mostra de Venise 2015 |
2013 |
ANA ARABIA Réalisateur Mostra de Venise 2013 |
2010 |
LA GUERRE DES FILS DE LA LUMIERE CONTRE LES FILS DES TENEBRES Réalisateur |
2009 |
CARMEL Réalisateur |
2008 |
PLUS TARD TU COMPRENDRAS Réalisateur |
2007 |
DESENGAGEMENT Réalisateur |
2007 |
CHACUN SON CINEMA Réalisateur Ou ce petit coup de coeur quand la lumière s'éteint et que le film commence |
2005 |
FREE ZONE Réalisateur Festival de Cannes 2005/ sélection officielle |
2004 |
TERRE PROMISE Réalisateur |
2003 |
ALILA Réalisateur |
2002 |
KEDMA Réalisateur |
2001 |
EDEN Réalisateur |
2000 |
KIPPOUR Réalisateur Festival de Cannes 2002 / Sélection officielle |
1999 |
KADOSH Réalisateur Festival de Cannes 1999 |
1998 |
YOM YOM Réalisateur |
1996 |
ZIRAT HA'REZACH Réalisateur |
1995 |
DEVARIM Réalisateur |
1993 |
GOLEM, LE JARDIN PETRIFIE Réalisateur |
1992 |
GOLEM, L'ESPRIT DE L'EXIL Réalisateur |
1991 |
NAISSANCE D'UN GOLEM Réalisateur |
1989 |
BERLIN-JERUSALEM Réalisateur |
1986 |
ESTHER Réalisateur |
Documentaire, Reportage |
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2006 |
NEWS FROM HOME / NEWS FROM HOUSE Réalisateur |
2004 |
BEM-VINDO A SAO PAULO Réalisateur |
2001 |
WADI GRAND CANYON 2001 Réalisateur |
1999 |
ZION, AUTO-EMANCIPATION Réalisateur |
1998 |
TAPUZ Réalisateur |
1998 |
A HOUSE IN JERUSALEM Réalisateur |
1997 |
GUERRE ET PAIX A VESOUL Réalisateur |
1996 |
MILIM Réalisateur |
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LA TRILOGIE NÉO-FASCISTE Réalisateur III - Queen Mary |
1994 |
LA TRILOGIE NÉO-FASCISTE Réalisateur I - Dans la vallée de la Wupper |
1994 |
LA TRILOGIE NÉO-FASCISTE Réalisateur II - Au nom du Duce |
1994 |
THEATRE POUR LA VIE Réalisateur |
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WADI Réalisateur |
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BRAND NEW DAY Réalisateur |
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BANKOK BAHRAIN Réalisateur |
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ANANAS Réalisateur |
1984 |
TRAVAIL A VENDRE Réalisateur |
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JOURNAL DE CAMPAGNE Réalisateur |
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WADI Réalisateur |
1981 |
AMERICAN MYTHOLOGIES Réalisateur |
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BAYIT Réalisateur |
1980 |
IN SEARCH OF IDENTITY Réalisateur |
Télévision |
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ROSES A CREDIT Réalisateur |
Théâtre - Mise en scène |
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HOUSE Théâtre Nationale La Colline |
Court Métrage |
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11'09'01 - SEPTEMBER 11 Réalisateur "Israel" |
1992 |
GIBELLINA, METAMORPHOSIS OF A MELODY Réalisateur |
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WADI RUSHIMA Réalisateur |
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CULTURAL CELEBRITIES Réalisateur |
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ARCHITECTURA Réalisateur |
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SHIKUN Réalisateur |
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POLITICAL MYTHS Réalisateur |
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CHARISMA Réalisateur |
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AHARE Réalisateur |
Prix |
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2014 | PRIX PARADJANOV |